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🏁 Flash arrivĂ©e : Yannick Bestaven (MaĂźtre CoQ V), dix-neuviĂšme en IMOCA

23 nov. 2022 - 11:00|Temps de lecture : 2 min

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© Arnaud Pilpré

Mercredi 23 novembre Ă  05h52 27' locale (10h52 27' heure de Paris), Yannick Bestaven sur MaĂźtre CoQ V a franchi en dix-neuviĂšme position la ligne d’arrivĂ©e Ă  Pointe-Ă -Pitre de la douziĂšme Ă©dition de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 13 jours, 20 heures 37 minutes et 27 secondes. Le skipper de MaĂźtre CoQ V a effectuĂ© les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-Ă -Pitre Ă  la vitesse de 10,65 nƓuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en rĂ©alitĂ© parcouru 4321,11 milles Ă  la vitesse moyenne de 12,99 nƓuds (sur l’eau). Il est arrivĂ© Ă  Pointe-Ă -Pitre 2 jours 3 heures 1 minute et 2 secondes aprĂšs le vainqueur en IMOCA, Thomas Ruyant (LinkedOut).

RĂ©action de Yannick Bestaven

« J’ai trouvĂ© cette Route du Rhum plus dure que le VendĂ©e Globe ! J’ai vĂ©cu dans la flotte pendant plus de 13 jours. Le bateau est neuf et il y a des fuites. J’ai beaucoup bricolĂ© pour rester en course, j’ai failli m’arrĂȘter aux Açores pour faire une escale technique. Finalement, je suis allĂ© me mettre dans la dorsale pour rĂ©parer. Le bateau a eu des problĂšmes de jeunesse, le soufflet de quille s’est dĂ©boitĂ© avec une voie d’eau considĂ©rable Ă  l’intĂ©rieur, je me suis retrouvĂ© avec de l’eau jusqu’aux genoux dans la cellule de vie. J’ai tout de suite pensĂ© Ă  la mĂ©saventure de Fabrice Amedeo car il y a les batteries Ă  l’intĂ©rieur. J’ai passĂ© plus de temps Ă  bricoler qu’à faire de la stratĂ©gie. Le stress a Ă©tĂ© permanent, j’arrive trĂšs fatiguĂ©. Je suis allĂ© au bout du bout. Ces IMOCA avec des grands foils sont des machines un peu folles. La moindre panne technique se paye cash. Je suis content d’arriver en Guadeloupe, sportivement je ne cherchais pas un rĂ©sultat, je l’avais dit. La premiĂšre semaine j’étais dans le Top 10 mais tout le reste a Ă©tĂ© compliquĂ©. Je n’ai pas eu de phase de bonheur et de belle glisse sur cette course. Il y a des courses comme ça. Quand tu bricoles tout le temps, ça change la physionomie de la course. On a deux ans devant nous pour bien nous prĂ©parer au prochain VendĂ©e Globe. On a dĂ©jĂ  bien progressĂ© depuis la mise Ă  l’eau du bateau. »

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